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M. Macron propose d’engager la coalition anti-État islamique contre le Hamas

M. Macron propose d’engager la coalition anti-État islamique contre le Hamas

Ce 24 octobre, après le président américain, Joe Biden, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen [ce qui lui a valu des critiques pour avoir outrepassé ses prérogatives], le chancelier allemand, Olaf Scholz, et le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, le président Macron s’est à son tour rendu en Israël pour exprimer la « pleine solidarité » de la France après les attaques terroristes menées par le Hamas il y a deux semaines. Attaques au cours desquelles 30 ressortissants français ont été tués… En outre, neuf autres sont depuis portés disparus.

« Nous sommes liés à Israël par le deuil », a d’ailleurs déclaré le chef de l’État, après avoir rencontré des familles de victimes françaises, dans un salon de l’aéroport Ben Gourion, à Tel-Aviv. « Je le dis ici à tous, la France n’abandonne pas les siens. Nous faisons tout notre possible pour obtenir la libération et le retour de nos compatriotes », a-t-il insisté.

Puis, lors d’une conférence de presse donnée au côté de Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, avec lequel il venait de s’entretenir, à Jerusalem, M. Macron a de nouveau exprimé les condoléances de la France à Israël.

« Je suis venu ici exprimer au peuple israélien toutes les condoléances de la France. Ces condoléances sont celles d’un pays ami, éploré devant l’acte terroriste le plus terrible de votre histoire et saisi par votre chagrin et votre douleur. Ces condoléances sont celles d’une nation qui, comme vous, a pleuré des jeunes vies, des vies ordinaires, des vies heureuses, fauchées par la sauvagerie du terrorisme. […] Les actes que vous avez subis dépassent tout entendement. Comme toutes les victimes du terrorisme, ces morts n’ont pas d’autre mobile que la haine pure », a déclaré le chef de l’Élysée.

Puis, s’adressant à M. Netanyahu, il a ajouté : « Le 11 janvier 2015, vous étiez avec nous, lorsque nous marchions dans les rues de Paris et que nous pleurions nos morts. Vous nous disiez la solidarité des Israéliens. Je vous apporte aujourd’hui l’émotion et la solidarité des Français.

Puis, ayant réaffirmé que la « cause palestinienne » devait « être entendue avec raison » car la « sécurité d’Israël ne peut être durable sans une relance décisive du processus politique avec les Palestiniens », M. Macron a soutenu que celle-ci ne pouvait pas être « portée » par le Hamas, organisation dont il a rappelé la nature « terroriste ».